- Notion du toucher : En présentant aux enfants différentes matières tout en leur proposant une utilisation fonction de leur qualité, Mis Mac Magic leur soumet ses étoffes au toucher (doux, imperméable…)
- Présentation des animaux d’Afrique : Hippopotame et girafe mais aussi éléphant, serpent, crocodile, singe, zèbre, mouche... interprétés ou apparaissant sous forme de peinture, structure ou marionnette.
- Eveil sur les mesures : En critiquant les dimensions des vêtements comme un chapeau trop grand, une chemise trop petite, un pantalon trop court...
- Eveil sur les couleurs : En désignant les couleurs (rouge - vert - bleu - jaune) avec lesquelles on va peindre l’hippopotame qui en définitive n'aura pas de costume prêt à temps pour la fête. Choix des couleurs par les enfants en les nommant et sollicitation de leur concours pour trouver des choses de même couleur.

Divertissement : Cocktail grosse ficelle sauce grand Guignol ou la rencontre de deux personnages antinomiques aux couleurs qui détonnent jusqu’à détoner en grands mouvements et courses poursuites. Parallèle est fait entre une envieuse, râleuse et mythomane rêvant sa vie et un lutin farceur qui lui vit sa vie sans grandes questions métaphysiques ! Illusions machiavéliques d’un côté, simplicité de l’autre ; le tout saupoudré de querelles futiles, voilà une mixture qui semble malgré tout rapprocher ces deux êtres…
Participatif + : Spectacle où les enfants interviennent rapidement pour décrier certaines situations douteuses, fausses ou idiotes et prévenir dans l’excitation nos pauvres héros bien aveugles devant tant de simplicité ou d’entourloupe ! Tralalaïe, qui se veut magicienne et qui a grand faim, prend les enfants pour des champignons... Appréhension et fanfaronnade à la clef ! Mais tout s’arrange avec une bonne paire de lunettes pour voir la vérité en face.

Fiction et réalité : Des personnages imaginaires évoluent dans un monde fictif. Pourtant, comme dans les fables, les références au monde réel sont assez nettes. Ici, des êtres petits et fragiles ont été dépossédés par des grands bêtes et méchants de leur maigre moyen de subsistance et par là même de leur joie de vivre. Clin d’oeil moralisateur sur les règles de conduite propres à une société.
Passé et présent : Alternance du mode narratif et de l’image directe de l’événement. Pas de temps ni d’époque dans ce « il était une fois là maintenant » bien enfantin !
Thèmes propres à l’enfance : Attirance pour le monde féerique avec son côté obscur de la peur du noir, des « autres », de l’inconnu en général, peur qui est ici vaincue par la bonne humeur et la sincérité.
Thème du partage : Selon l’angle de perception, des sentiments égoïstes ou altruistes se mêlent pour déboucher sur le meilleur des compromis, le plus logique : le partage et le rapprochement des êtres.

Approche géographique des 4 continents : Europe, Afrique, Asie, Amérique (du Sud) sont évoqués à travers le thème du voyage.
Tolérance et respect : A travers les rencontres entre l’héroïne et les habitants de chaque continent, c’est la nécessité de comprendre les « us et coutumes » de chacun, afin de bien communiquer.
Fiction et réalité : Utilisation abracadabrante d’ustensiles de cuisine et autres détournés de leur fonction première, dans un monde d’aventures. Les voyages sont-ils bien réels ou font-ils partie de cette imagination débordante qu’ont les enfants ?
Nous sommes dans une structure typique d’histoires enfantines : Aller chercher très loin ce qu’on a sous le yeux. La quête d’Indiana Moulinette est le fruit de son emportement et de son impatience. Elle est très spontanée. Malgré toutes ces précipitations, elle en tirera des enseignements, puisque chaque voyage lui apprendra de nombreuses choses, entre autres sur les origines et les étapes de la fabrication du chocolat.

Éveil de la conscience par la sensibilisation aux fables... Les fables sont chantées sans modification du contenu ni de la langue. Il s’agit des fables les plus connues : Perrette et le pot au lait - Le loup et l’agneau – La cigale et la fourmi – Le corbeau et le renard – Le rat des villes et le rat des champs.
La trame de cette fiction est une farce montée de toutes pièces par Jean de La Fontaine pour séduire Perrette une paysanne voisine de sa ferme. Stratagème ayant 2 objectifs : Charmer la belle de façon la plus improbable et profiter de cette improvisation pour en écrire une nouvelle fable : Leur histoire !
La progression de l’histoire n’est que la transposition des fables en tableaux plus communs, plus réalistes et contemporains, composés essentiellement par les relations basiques que les personnages entretiennent. La balourdise des intérêts en jeu fait que les enfants prennent spontanément parti sans réelle analyse, mais petit à petit, à mesure que se tissent et se dénouent les intrigues, plaisir et moralité font leur nid…

Le choix prédéfini en opposition à la surprise : Le Greli-Grelot, cet objet magique, laisse entière la joie de la surprise des cadeaux personnalisés, à l’inverse de ceux que vend Mygala, tous semblables et connus d’avance.
La cupidité en opposition à la générosité : Mygala ne pense qu’au profit par la production à outrance. Cette cupidité la pousse même au vol et aux abus. Le Père Léon, lui,  s’intéresse à la personnalité et à la joie des enfants. Gentil et rêveur, il fabrique ses jouets à l’unité et les offre, pensant plus à la signification qu’aura le cadeau aux yeux de l’enfant ; comme eux, il n’a pas la notion de l’argent car ses jouets « n’ont pas de prix » !…
La question du réchauffement climatique est abordée en prétexte mais déjà amorçe la prise de conscience...
De façon générale, c'est un parallèle entre deux mondes : celui de la simplicité où l’essentiel est la principale valeur reconnue et celui de la complexe convoitise où tout est insidieusement calculé avec force énergie qui pollue autant la terre que les idées…